RÉPARER LA VILLE
Les balades de quartier de l’automne ne l’auront pas démenti, l’attente est forte sur le quotidien de la ville et de ses habitants. Elles sont nombreuses les demandes de reprises de voirie, d’amélioration d’un cheminement, de verdissement d’un secteur, d’éclairage d’une rue ou de rénovation d’un équipement. Nous le savions et nous le faisions déjà comme peuvent en témoigner l’élargissement des trottoirs avenue Emile Combes, les évolutions des avenues de Plaisance et Paul Vidal de la Blache, la réfection en régie de ceux du boulevard Joliot-Curie ou les toilettes publiques récemment refaites dans la Cour de la Mairie ou au parking Boby Lapointe…La liste des attentes est longue et, trop souvent, ancienne comme l’on peut le lire dans un article du bulletin des parents d’élèves du groupe scolaire Boby Lapointe mentionnant des « travaux dans les WC demandés depuis 22 ans ».Lorsque nous aimerions faire davantage, il existe des mauvaises surprises qui retardent nos actions. Nous pourrions citer, par exemple, ce procès perdu par l’équipe municipale précédente qui pourrait nous obliger à d’onéreux travaux de raccordement pour un particulier, le diagnostic réalisé sur la passerelle piétonne du Pré Saint-Jean qui conduit à sa fermeture en raison de de son manque d’entretien passé, les panneaux de basket des gymnases à changer rapidement ou l’état délabré de certains locaux municipaux. Il faut le faire dans une situation financière contrainte. L’audit et le rapport de la chambre régionale des comptes l’avaient déjà démontré en début de mandat mais ils ne pouvaient pas anticiper les effets d’une inflation galopante et de l’explosion des dépenses énergétiques qui font des équilibres budgétaires un art difficile. Pour autant, nous ne désarmons pas et agissons comme le prouvent, entre autres, la livraison en fin d’année de nouveaux locaux pour l’école de musique et pour le centre communal d’action sociale. Nous continuerons avec des « petits » et « grands » projets qu’ils soient réalisés par des entreprises ou par les services municipaux qu’il nous faut remercier pour leur engagement. Tout comme, il nous faut remercier les différents partenaires institutionnels de la ville pour leur soutien (Etat, Région, Département, CAF…).
Julie Garcin-Saudo, Adjointe au Maire déléguée aux développements urbains et durables, et les élus du groupe majoritaire